Bananas mean Business
Bananas are big business in the world of fruit and cargo, nowhere more so than in Uganda. We go behind the scenes of the country’s banana trade to find out more
Boiled, grilled or roasted, however you choose to cook them, green bananas are a popular food source to Ugandans. Indeed, in many parts of the East-African country, a meal without matooke (as the bananas are known locally) is not complete. At between 5,000-10,000 Uganda Shillings (US$3-$5/€2.50-€4) a bunch, bananas are the staple diet in the country’s central and western regions.
Uganda produces 6 tons per acre and 9.5 million tons annually, making it the second largest producer in the world after India, commanding around 30 per cent of world production. Despite this, Uganda does not export much of its banana crop. This is because it’s bulky, perishable and there’s fierce competition on the international market.
That’s all about to change. Researchers have discovered that while matooke ripens and rots within a week, it can be turned into flour and stored for some time, thus creating an opportunity to export it.
Dr Florence Isabirye Muranga of Makerere University’s Department of Food Science and Technology holds a PhD in biochemistry with a focus on the characterisation of different banana varieties. She has just produced three forms of banana flour: two instant and one raw.
The process of developing the banana industry started two years ago with the districts of Mbarara and Bushenyi, both of which produce high quantities of the crop, earmarked for nurturing the pilot industry under the Presidential Initiative for Banana Industrial Development (PIBID). This government-funded project aims to kick-start state-of-the-art banana processing enterprises targeting rural farmers. These enterprises will improve value-addition to bananas and raise income opportunities for farmers as well as expand market access for banana growers and seed entrepreneurs in local, regional and international markets.
Dr Muranga has been appointed project team leader of the ‘banana initiative’, which got a big nod from Uganda’s President Yoweri Museveni. Officially launched in January 2005, the PIBID Management Committee is to research, develop and add value to bananas.
Museveni was pleased to note that the flour could be sold locally as well as internationally – and that the country’s low levels of heart disease could be attributed to matooke for its high potassium content (potassium builds heart muscles). Other nutritional values include starch, protein, water and, because of the technology used, instant matooke has a particularly high soluble fibre content.
The flour can also be used as meal as well as a substitute for wheat in baking. It can be made into porridge and has already worked well as a food source at a Children’s Nutrition Centre in Kampala. What’s more, while matooke can take over five hours to cook, instant banana flour is much easier to cook, saving time and energy. Less fire wood is needed, so deforestation could decline and schools will benefit by saving energy.
The President believes the PIBID project will change the economic environment.
“Matooke affects everything politically and economically. If it was wiped out, Uganda would never be the same,”
Dr Muranga argues. She goes on to explain that the PIBID project will benefit rural communities immensely as for over 80 per cent of the population agriculture is their livelihood.
Known as East Africa’s ‘food basket’, Uganda has excellent production conditions – moderate temperatures of 15-30°C, fertile soils and an annual rainfall of 700-2000mm. It also has the opportunity to export to other parts of Africa, Europe and America. In the past 20 years, the country has enjoyed economic liberation with a booming private sector, an annual GDP growth rate of 6 per cent and an average inflation rate below 10 per cent. This has led to an increase in the export of fish, fruits and vegetables. Dr Muranga is optimistic that instant matooke flour could join the list saying, “There is definitely a potential international market, it’s getting it rolling out that is the problem.”
But it’s not just the matooke fruit that’s valuable. Nothing goes to waste on the banana tree. The leaves are used to steam food and the fibrous bark is made into mats, baskets, hats, footballs and paper for export. The stem and leaves also make good fertiliser and overripe, sweet bananas can be fermented to produce a wine known as ‘mwenge bigere’.
Just two years ago President Museveni opened the country’s newly equipped biotechnology laboratory – the National Agricultural Biotechnology Centre – near Kampala. He described Uganda as “fully mobilised to accept biotechnology”, opening a new chapter in the agricultural history of matooke.
Matooke research
Today a team of Ugandan scientists runs the laboratories. Other Ugandan researchers are training at the KULeuven, Belgium, and the Forestry and Agricultural Biotechnology Institute in Pretoria, South Africa, on banana research.
The laboratory project is supported by the governments of Uganda and Belgium, the Rockefeller Foundation and the US Agency for International Development.
Le business de la banane
La banane est un commerce lucratif sur le marché mondial des fruits et du transport, particulièrement en Ouganda. Nous partons dans les coulisses de cette entreprise qui a beaucoup à nous apprendre
Bouillie, grillée ou rôtie, peu importe la façon de la cuisiner, la banane plantain est une source alimentaire importante en Ouganda. En effet, dans beaucoup de régions de ce pays est africain, un repas sans matooke (nom local donné au plantain) n’est pas un repas complet. Entre 5000 et 10000 shillings ougandais (US$3-$5/€2,50-€4) la botte, la banane est l’aliment de base des régions du Centre et de l’Ouest du pays.
L’Ouganda produit 6 tonnes par acre et 9,5 millions de tonnes par an, ce qui le place au rang de second producteur mondial après l’Inde, qui domine environ 30 pour cent de la production mondiale. Mais l’Ouganda exporte peu ses récoltes, car la banane est une denrée périssable, volumineuse et qui souffre d’une concurrence rude sur le marché mondial.
La situation est cependant sur le point de changer. Les plantains mûrissent et pourrissent dans la semaine, mais des chercheurs ont découvert que transformés en farine, ceux-ci peuvent être conservés et stockés, créant ainsi une opportunité pour l’exportation.
Le Docteur Florence Isabirye Muranga du département des Sciences et des Technologies nutritionnelles de l’Université de Makerere et titulaire d’un doctorat en biochimie appliqué aux caractéristiques des différentes variétés de bananes, vient decréer trois sortes de farines de banane: deux instantanées et une brute. Le développement de l’industrie de la banane a débuté il y a deux ans dans les districts de Mabarara et Bushenyi, tous deux gros producteurs, choisis pour mener des projets pilotes dans ce nouveau secteur, sous l’initiative présidentielle du développement industriel de la banane (PIBID). Ce projet financé par le gouvernement a pour objectif de construire des usines entièrement équipées à destination des fermiers ruraux, dans le traitement de la banane. Ces entreprises apporteront une plus-value à la banane et augmenteront les revenus des fermiers, tout en élargissant l’accès aux marchés locaux, régionaux et internationaux pour les cultivateurs de bananes et pour les industriels producteurs de semences.
Le docteur Muranga a été désignée comme directrice de l’équipe du projet intitulé ‘l’initiative de la banane’, une décision qui a reçu la totale approbation du président de l’Ouganda, Yoweri Museveni. Lancé officiellement en janvier 2005, le comité directeur du PIBID a pour mission de faire de la recherche, de développer et d’ajouter de la plus-value aux bananes.
Le Président Museveni a bien compris que la farine pouvait se vendre localement mais aussi internationalement, et que le taux de maladies cardio-vasculaires très bas enregistré dans son pays pouvait être attribué au plantain, en raison de sa teneur en potassium (le potassium construit les muscles du coeur). Les autres valeurs nutritives du plantain sont l’amidon, les protéines, le cholestérol, l’eau, et grâce à la technologie utilisée, le plantain instantané est riche en fibres.
La farine peut être utilisée comme repas mais aussi comme substitut du blé lors de la préparation du pain. On peut la préparer en porridge, et elle a déjà fait ses preuves en tant qu’aliment de base au centre de nutrition infantile de Kampala. Alors que le plantain peut prendre plus de cinq heures à cuire,
la farine de banane instantanée est beaucoup plus rapide à cuisiner, ce qui représente une économie de temps et d’énergie. On brûle moins de bois, ce qui pourrait avoir un effet bénéfique sur la déforestation et les écoles pourraient également bénéficier de cet avantage énergétique.
Le Président pense que le projet PIBID va transformer l’environnement économique. “Le plantain touche à tous les aspects de la politique et de l’économie du pays. S’il disparaissait l’Ouganda ne s’en remettrait pas,” commente le Dr Muranga. Elle explique aussi que le projet PIBID apportera de nombreux avantages aux communautés rurales vu que c’est le gagne pain de plus de 80 pour cent de la population.
Connu comme étant la corne d’abondance de l’Afrique de l’Est, l’Ouganda bénéficie d’excellentes conditions pour la production, grâce à des températures tempérées variant de 15°C à 30°C, des sols fertiles, et une pluviométrie annuelle de 700-2000mm. De plus, le pays a aussi l’opportunité d’exporter dans d’autres pays africains, ainsi qu’en Europe et en Amérique. Durant ces 20 dernières années, l’Ouganda a profité d’une libération économique ainsi que d’une explosion du secteur privé, avec une croissance annuelle du PNB de 6 pour cent et un taux d’inflation moyen inférieur à 10 pour cent. Cette croissance a eu une influence sur l’augmentation des exportations de poissons, de fruits et de légumes. Le Dr Muranga est optimiste quant à l’arrivée de la farine de plantain instantanée sur la liste des exportations en disant qu’”Il y a un potentiel certain sur le marché international, le problème étant le démarrage de la production.”
Mais le fruit n’est pas la seule partie exploitable. Dans le bananier tout est utilisable. Les feuilles servent à cuisiner à la vapeur et les fibres des écorces sont employées pour la confection d’objets destinés à l’exportation: nattes, paniers, chapeaux, ballons de football et papier. Les feuilles et les tiges ont aussi un rôle fertilisant, et les bananes trop mûres sont fermentées pour produire du vin connu sous le nom de ‘mwenge bigere’.
Il y a deux ans, le Président Museveni inaugurait le nouveau laboratoire de biotechnologie du pays – le National Agricultural Biotechnology Centre – prés de Kampala. Il décrivait l’Ouganda comme “étant prêt d’aller de l’avant avec la biotechnologie”, ouvrant ainsi un nouveau chapitre dans l’histoire agraire du plantain.
Banane plantain: état de la recherche
Aujourd’hui une équipe de scientifiques ougandais dirige les laboratoires. D’autres groupes de chercheurs sont formés à l’Université Catholique de Louvain en Belgique ainsi qu’au Forestry and Agricultural Biotechnology Institute de Pretoria, en Afrique du Sud.
Le laboratoire de recherche est financé par le gouvernement ougandais, la Belgique, la Fondation Rockefeller et l’Agence Américaine pour le Développement International.
Bananen brengen op
Gekookt, geroosterd of gebraden, in Oeganda zijn groene bananen een populair gerecht. In grote delen van het Oost-Afrikaanse land is een maaltijd zonder matoeke (zoals de banaan daar heet) niet complee
Oeganda produceert 15 ton per hectare en 9,5 miljoen ton per jaar. Maar hoewel het de tweede grootste producent ter wereld is, voert Oeganda bijna geen groene bananen uit: de plant is vrij groot, beperkt houdbaar en bovendien heerst er een stevige concurrentie.
Maar dat gaat binnenkort veranderen. Dr. Florence Isabirye Muranga (Voedingswetenschappen en – technologie, universiteit van Makerere) heeft onlangs drie vormen van bananenmeel ontwikkeld: twee instantversies en vers meel. Zij gelooft dat dit de toekomst is voor de export van matoeke. Dr. Muranga is project-leider van PIBID (Presidentieel initiatief voor de ontwikkeling van de bananenindustrie), een regeringsproject dat kleine land-bouwbedrijven wil reconverteren tot technisch hoogstaande bananenverwerkingsbedrijven.
President Yoweri Museveni is ervan overtuigd dat de PIBID het economisch milieu zal veranderen. Volgens Dr. Muranga draait zowel politiek als economie om matoeke.
Instantmeel spaart tijd en energie – verse matoeke is pas na vijf uur gaar; bovendien is er minder brandhout nodig, wat de ontbossing kan reduceren. Het kan worden gebruikt om te bakken, in pap en als maaltijd. Het bananenmeel is goed voor het hart omdat het een hoog potassiumgehalte en veel oplosbare vezels bevat.
Oeganda heeft een bloeiende economie, een jaarlijkse BNPgroei van 6 procent en een inflatie van minder dan 10 procent (gemiddeld). Volgens Dr. Muranga is er zeker interesse vanuit de internationale markt, maar de lancering is een probleem.