Sun, Sea & Sand
Holidaymakers can sample a taste of paradise at Sierra Leone’s picture-postcard River No 2 beach. But, as Katrina Manson discovers, community efforts behind this locally run enterprise also offer a longer-lasting blueprint for tourism
Having caught her first glimpse of the beach, as the palms parted to reveal the crystal-clear waters beyond the bright white sands, holidaymaker Rachel Blake, 29, exclaimed that she wasn’t in the proverbial seventh heaven. In fact, the vision had so surpassed any thoughts she had of paradise that she’d hit 10th heaven.
“I had breakfast on the beach, lobster, rice and beer in the evening, and spoke to friendly people who had lots of stories to tell,” she says. “It was a very special place and you could see what you were putting your money into.”
The shallow turquoise waters of River No 2, perhaps the most stunning of the beaches along Sierra Leone’s peninsula, do indeed offer the hypnotic hues and swim-perfect seas we have come to expect of the most boutique of luxury destinations.
Such is the beauty of this pristine west African spot that Cadbury’s Bounty even filmed its famed Taste of Paradise adverts here. Today, most visitors can have it to themselves. A tiny handful of tourists sup on fresh lobster and oysters plucked from the rocks beside a shimmering lagoon dotted with the odd wooden boat and spotted with peaceful white birds.
Community cooperation
But what really sets it apart from anywhere else in Sierra Leone, and many holiday spots throughout Africa, is that it’s run by a collective of villagers who plough the proceeds of the business back into their community.
Staffed and run by locals who take pride in their offering, the River No 2 Development Association has set up concrete huts on the beach for food and drink, a block with flushing toilets and showers, security to ward off ‘beach boys’ (who are instead paid to keep the beach clean), a car park and even a watchtower for lifeguards. It’s an extraordinary tribute to the ideals of the best of local cooperatives – most of the 34 workers are illiterate, but there’s a general executive, management team and a president, who is elected by secret ballot.
Thanks to the efforts of the coop, the village benefits from what few leisure dollars come the beach’s way. Marriage fêtes, funerals and schoolchildren’s expenses are paid for and new houses built with free labour. Plus the young men who might otherwise go unemployed instead have jobs they enjoy.
“We’ve worked hard to be self-dependent,” says original president Suad Koroma, now chief adviser to the group, sitting on the beach in a chair made by the association. “But we’re also very lucky because we live in the best place in the world.”
The group’s efforts tie in nicely with hopes to get tourism off the ground in Sierra Leone. Although around 100,000 people a year used to visit the country, today it’s more like 4,000. The brave cooperative first started working in 1995, in the midst of the country’s 10-year civil war, which saw tourist numbers collapse.
When rebels came through, destroying or stealing whatever they found in their path, association members buried outboard engines, crates of drinks, sign boards and generators under the sand and fled to sea in hand-carved canoes.
Sustainable tourism
Sierra Leone’s president, Ernest Bai Koroma – elected in 2007 on a pledge to bring development to the country – has promised to target tourism as a key production area. If done right, it could bring big benefits. Tourism is worth more than $203bn (€184bn) to developing countries, making it one of the major exports of the world’s 49 least developed countries. Of these, Sierra Leone is ranked the world’s least developed by the UN.
“Community-driven projects offer the opportunity to practise tourism on a relatively lower scale,” says Bimbola Carrol, who runs destination management company Visit Sierra Leone (visitsierraleone.org). Referring to the River No 2 Development Association and his hopes to see the blueprint extended throughout the country, he says: “The community is aware of the value of their environment and as such protect it, while providing jobs and valuable income for the community and opportunities in the local economy.”
The UN’s World Tourism Organisation is keen to promote its ST-EP (Sustainable Tourism – Eliminating Poverty) initiative to ensure tourism receipts begin to assist some of the 2.5 billion people in the world who live on less than $2 (€1,8) a day. Of 924 million tourists last year, 47 million headed to Africa and, despite the global downturn, arrivals to Africa in 2008 were still up 5% overall, compared with just 2% worldwide.
The initiative urges tourists to select destinations, products and services that show a commitment to poverty reduction, and the UN is keen to ensure tourism benefits the poor whether through employment or sales, urging that the labour-intensive sector creates as many opportunities for local businesses in developing countries as possible.
Should it take off in Sierra Leone and elsewhere, it won’t be just sun, sea and sand on offer, but sustainable and awe-inspiring solutions too.
For more information about River No 2, contact Francis, the president of the association.
Le soleil, la mer et le sable
Les vacanciers peuvent découvrir un avant-goût du paradis à River No 2 beach, une plage de style carte postale de la Sierra Leone. Katrina Manson constate également que les efforts de la communauté locale dans le développement touristique présagent d’une évolution plus durable
Lorsqu’elle a vu la plage pour la première fois, à l’endroit où les palmiers s’écartent laissant entrevoir des eaux cristallines derrière une bordure de sable d’un blanc étincelant, Rachel Blake, une touriste de 29 ans, s’est exclamée qu’elle n’était pas au septième ciel. En fait, le spectacle qui se déroulait devant ses yeux dépassait de loin l’idée qu’elle se faisait du paradis : elle atteignait plutôt le dixième échelon du firmament.
“J’ai pris mon petit-déjeuner sur la plage, j’ai mangé du homard le soir, et j’ai passé du temps à discuter avec des gens adorables, qui avaient plein d’histoires à raconter,” explique-telle. “Cet endroit était tout à fait à part et l’on voyait clairement dans quel projet on dépensait son argent. Je n’ai jamais cessé d’être émerveillée devant la beauté de ce pays.”
Les eaux turquoise peu profondes de River No 2, probablement la plage la plus sublime au large de la péninsule de la Sierra Leone, offrent des teintes hypnotiques et un confort de baignade que l’on est en droit d’attendre des destinations les plus luxueuses.
La beauté de ce lieu préservé d’Afrique de l’Ouest est telle, qu’il a été choisi par la firme Cadbury pour le tournage de son célèbre spot publicitaire Bounty, Taste of Paradise. Aujourd’hui, la plupart des visiteurs peuvent profiter pleinement de cet espace. Un petit groupe de touristes dîne de homard frais et d’huîtres, récoltées sur les rochers proches d’un lagon limpide où est ancré un bateau en bois et où nichent paisiblement des oiseaux blancs.
Mais ce qui distingue réellement ce lieu des autres plages de la Sierra Leone, et d’autres endroits en Afrique, c’est le mode de gestion. Ici, tout est administré par la collectivité locale des villageois qui ramènent le fruit de leur travail dans leur communauté.
Coopérative locale
L’Association du Développement de No 2 est gérée par des locaux qui sont fiers de leur offre de services. Ils ont mis en place une série de paillotes sur la plage où l’on sert des boissons et de la nourriture, un bloc avec des toilettes et des douches, un service de sécurité tenu par des ‘beach boys’ (également payés pour garder la plage propre), un parking et même une tour de surveillance pour les sauveteurs. Cette structure constitue un extraordinaire tribut à l’idéal de la parfaite coopérative locale. La grande majorité des 34 employés est illettrée, mais l’on y trouve un directeur général, une équipe de direction et le président, élu par vote secret.
Grâce aux efforts de la coopérative, le village bénéficie des dollars dépensés dans les loisirs via la plage. Les fêtes de mariage, les funérailles et les dépenses scolaires des enfants sont couvertes et de nouvelles maisons sont construites. De plus, les jeunes qui n’auraient peut-être pas de travail sans cet apport du tourisme ont une occupation qui leur plaît. “Nous avons travaillé durement pour devenir indépendants,” confie le premier président Suad Koroma, aujourd’hui principal conseiller du groupe, assis sur la plage, sur une chaise réalisée par l’association. “Mais nous avons aussi beaucoup de chance parce que nous vivons dans l’un des plus beaux endroits du monde.”
Le groupe unit ses efforts dans la perspective de faire décoller le tourisme en Sierra Leone. Bien que 100 000 personnes par an visitaient le pays, ce chiffre est retombé aujourd’hui à 4 000. Cette courageuse coopérative a commencé à travailler en 1995, en plein milieu de la guerre civile qui a duré 10 ans dans le pays et qui a contribué à l’effondrement du tourisme.
Lorsque les rebelles sont arrivés, détruisant ou volant tout ce qu’ils trouvaient sur leur passage, les membres de l’association ont enfoui les moteurs de hors-bord, les caisses de boissons et les générateurs dans le sable, et ils ont fui par la mer dans des canots taillés à la main.
Tourisme durable
Le Président de la Sierra Leone, Ernest Bai Koroma – élu en 2007 sur sa promesse de conduire le pays sur la voie du développement – a assuré qu’il ciblerait le tourisme comme un secteur clé. L’ancien premier ministre britannique Tony Blair, récemment en visite, a également plaidé pour l’essor du tourisme.
Si cette opération est bien menée, cela pourrait représenter de gros bénéfices pour le pays. L’un des secteurs économiques les plus dynamiques, le tourisme équivaut à plus de 203Md $ (184Md €) pour les pays en développement, figurant en tête des exportations des 49 pays les moins développés du monde. Parmi ces derniers, la Sierra Leone se classe au dernier rang, selon les données des Nations Unies.
“Les projets menés par les communautés permettent de pratiquer le tourisme à une relativement plus petite échelle,” explique Bimbola Carrol, qui gère la compagnie de voyage Visit Sierra Leone. En faisant référence à l’association River No 2 et en parlant de ses espoirs de voir cette expérience étendue à travers le pays, il souligne que “la communauté est consciente de la valeur de son environnement et qu’elle le protège en conséquence, tout en créant des jobs et un revenu précieux ainsi que des opportunités pour l’économie locale.”
L’Organisation Mondiale du Tourisme des NU a la volonté de promouvoir son initiative ST-EP (“Sustainable Tourism – Eliminating Poverty” – Tourisme durable – Éradication de la pauvreté) afin d’assurer que les recettes du tourisme puissent apporter un soutien aux 2,5 milliards d’individus dans le monde qui vivent avec moins de 2 $ par jour. Des 924 millions de touristes recensés l’année dernière, 47 millions se sont rendus en Afrique, et malgré la baisse globale, les entrées enregistrées sur le continent africain en 2008 étaient encore en hausse de 5%, en comparaison des 2% au niveau international.
L’initiative de l’ONU encourage les touristes à sélectionner des destinations, des produits et des services qui s’engagent à réduire la pauvreté, tout en assurant que les revenus du tourisme bénéficient aux plus démunis, soit par l’emploi ou les ventes. Pour l’Organisation mondiale, ce secteur pourvoyeur d’emplois doit également créer le plus possible d’opportunités pour les entreprises locales dans les pays en développement.
Que le tourisme prenne son envol en Sierra Leone ou ailleurs, ce n’est pas seulement de mer, de soleil et de sable dont il est question, mais aussi de solutions grandioses et durables.
Sea, sun en zand
Het ondiepe turquoiseblauwe water van River No 2 staat garant voor hypnotiserende tinten en de perfecte zwemcondities die je mag verwachten van de absolute top van de luxueuze bestemmingen.
Maar wat het in feite echt onderscheidt van de rest van Sierra Leone en een heleboel andere vakantiebestemmingen in Afrika is het feit dat het gerund wordt door een collectief van plaatselijke dorpsbewoners die de opbrengsten van hun werk opnieuw in de gemeenschap pompen.
De No2 Development Association heeft een aantal betonnen strandhutten neergepoot met eten en drinken, een bijgebouw met toiletten met waterspoeling en douches gebouwd, beveiliging in dienst genomen om ‘strandjongens’ af te houden (die als alternatief betaald worden om het strand proper te houden), een parkeerterrein aangelegd en zelfs een uitkijktoren gebouwd voor strandwachters. De inspanningen van de groep sluiten naadloos aan bij de hoop om toerisme eindelijk succesvol aan te zwengelen in Sierra Leone.
Ernest Bai Koroma, de president van Sierra Leone, heeft beloofd voldoende aandacht te besteden aan toerisme als cruciaal productiegebied. Mits de juiste aanpak kan het land er heel wat voordeel uit halen. Toerisme is een van de meeste dynamische economische sectoren. Het is goed voor $203 miljard (€ 184 miljard) in ontwikkelingslanden alleen, wat het een van de voornaamste exportproducten maakt in de 49 minst ontwikkelde landen ter wereld. De Wereld Toerisme Organisatie van de VN promoot enthousiast zijn ST-EP initiatief (Sustainable Tourism – Eliminating Poverty ; Duurzaam Toerisme – Armoedebestrijding) dat garandeert dat de inkomsten van toerisme worden aangewend voor het helpen van een deel van de 2,5 miljard mensen die moeten overleven met minder dan $2 (€1,50) per dag. Het initiatief stimuleert toeristen om vakantiebestemmingen, producten en dienstverlening te kiezen die zich engageren voor armoedebestrijding. Daarenboven zorgt de VN ervoor dat de opbrengsten van toerisme de minderbedeelden ten goede komt, hetzij via werkgelegenheid of verkoop, en door de werkintensieve sector aan te moedigen zo veel mogelijk opportuniteiten te creëren voor plaatselijke ondernemers in ontwikkelingslanden.
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