Africa kicks off
As Africa prepares to host not just one, but two massive footballing events during 2010, local footie fanatic Ed Aarons looks at why every African has the right to feel proud
Legendary Brazilian footballer Pelé might have been a few years out when he predicted an African team would win the World Cup before the end of last century, but it’s certainly looking like a win could be a reality in six months’ time. Ivory Coast and Ghana are among the teams tipped to go all the way at this year’s World Cup in South Africa, as the biggest sporting event on the planet visits the continent for the first time. Before that, though, Africa’s best 16 sides will battle it out around 2,570km to the north-west of Johannesburg’s Soccer City (the venue for the World Cup final in July), at the African Nations Cup.
Playing ball
Angola will play host to a tournament that has become one of the hardest to win in international football. The African Nations Cup kicks off on 10 January in Luanda and, with the exception of managers who are lamenting the loss of key players at a critical time in the season, it is the perfect stage for the continent’s best to exhibit their considerable talents. The oil-rich, former Portuguese colony of Angola is forecast to be one of the fastest-growing economies over the next decade and, since the end of the bitter civil war in 2002, the country has undergone a major transformation. New motorways and housing have sprung up and an estimated $1bn (€668m) investment by the government will help build for the future, post-tournament. Construction workers cut it fine to be ready in time, with the finishing touches applied to stadiums and airports in the four host cities of Luanda, Benguela, Cabinda and Lubango at the last minute; the event being seen as a major opportunity to welcome the continent’s elite to the shores of Angola. “We are faced with the biggest tourist event in the 33 years since our independence and that alone makes us proud,” said Tourism Minister Pedro Mutindi last year. To whet the appetite, a seven-country tour with the trophy took place in October and November throughout West, East and Southern Africa. It then arrived in Angola ready for the start of the tournament, where with temperatures averaging 28°C in January, the climate will almost be as scorching as the standard of football.
The road to international stardom
Most top European clubs now have at least one African representative, while five of the Ivory Coast squad played in the Champions League semi-finals last season. That statistic shows how the game has developed in Africa over the past decade. Players such as Ivorian captain Didier Drogba, Cameroon’s Samuel Eto’o, Chelsea’s Michael Essien from Ghana and Ivorian Yaya Touré, who plays for Barcelona, have shown that the road to international stardom is attainable for young players from their homelands. Back in 1989, there were just four African players in England’s top division. Fast-forward 20 years and that number has grown to 44, mainly down to the establishment of youth academies and extensive scouting networks. As a result, almost 65% of the players involved in the African Nations Cup are employed by European clubs. Cameroon’s success at the 1990 World Cup, when they were knocked out in the quarter-final by England, has undoubtedly helped pave the way for future generations. The “Indomitable Lions” remain a powerhouse in African football, having won the Nations Cup four times – a total bettered only by current holders Egypt. “African teams have been steadily improving for a long time, but 2010 will be their real chance to show how far football has come here,” says Clive Barker, who coached South Africa to their solitary Nations Cup triumph, in 1996.
The biggest sporting event on earth
And with the World Cup just around the corner, Barker’s homeland is preparing to welcome an estimated 3m visitors from across the globe. Despite reports that South Africa would not be ready in time, 10 stadiums in nine cities are nearing completion to host the spectacle that will feature 31 qualifiers and the hosts themselves. The four-week extravaganza is expected to generate around $4bn (€3.6m) for the local economy, not to mention thousands of jobs. “I think it has the potential to be the greatest World Cup of all time,” says Barker. “You can see all the work that has been put into making the stadiums look first rate, something that will help take [African] football to another level in the future. We had huge success with the rugby and the cricket World Cups, so I don’t know why people have had any doubts about everything being ready.” Five-time winners Brazil will start as favourites, given that they are the only country to have ever won the coveted trophy outside their own continent. But there is every chance that the winners could emerge from Africa itself, especially given the support the African teams will receive so close to home. Win or lose, you get the sense that just hosting the biggest sporting event on earth is enough to make every African proud. “To be the first African country to host the World Cup is an amazing opportunity. It has taken a lot of hard work… and soon it will be a reality,” says South African footballer Nasief Morris, summing up the sentiments and aspirations of all of Africa’s football enthusiasts.
L’Afrique donne le coup d’envoi
Alors que l’Afrique se prépare à accueillir non pas un mais plusieurs événements footballistiques en 2010, Ed Aarons, le fan de foot local nous explique pourquoi chaque Africain est en droit de se sentir fier
Pelé était peut-être en avance de quelques années lorsqu’il a prédit qu’une équipe africaine remporterait la Coupe du Monde avant la fin du siècle dernier… mais d’ici six mois, ses prédictions vont peut-être se réaliser.
La Côte d’Ivoire et le Ghana font partie des équipes données favorites pour remporter la Coupe du Monde cette année en Afrique du Sud. Ce qui se profile comme le plus grand événement sportif de la planète se tiendra pour la première fois sur le continent africain. Mais avant le coup d’envoi, les meilleures équipes d’Afrique s’affronteront à environ 2 570 km au nordouest de Soccer City (le stade de la finale de la Coupe du Monde à Johannesburg), lors des rencontres organisées dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Balle au bond
L’Angola accueillera un tournoi qui est devenu l’un des plus compétitifs à l’échelle du football international. La Coupe d’Afrique des Nations démarre le 10 janvier à Luanda et, à l’exception des managers de la Premier League qui déplorent la perte de joueurs clés à un moment critique de la saison, c’est l’occasion idéale de révéler les plus formidables talents du continent.
L’Angola, cette ancienne colonie portugaise au sous-sol riche en pétrole, devrait selon les prévisions, s’imposer comme l’une des économies les plus performantes au cours des dix prochaines années et d’ailleurs depuis la fin de la douloureuse guerre civile en 2002, le pays a connu une transformation majeure. De nouvelles routes et des immeubles sont sortis de terre et un investissement gouvernemental à hauteur d’environ 1 milliard de dollars (668 m €) contribuera à soutenir l’immobilier bien après la fin de la CAN.
Les ouvriers du chantier mettent la pression pour être prêts dans les temps. Quant à la touche finale, elle ne sera apportée qu’en dernière minute aux stades et aux aéroports des quatre villes hôtes, Luanda, Benguela, Cabinda et Lubango. Il va de soi que l’événement est perçu comme une occasion unique de recevoir l’élite du continent sur les rivages de l’Angola.
« Nous sommes face au plus grand événement touristique depuis notre indépendance, il y a 33 ans, et cette seule perspective nous remplit de fierté, » a déclaré l’année dernière le ministre du Tourisme Pedro Mutindi.
Pour susciter une plus grande ferveur autour de la compétition, une tournée du trophée a été organisé dans sept pays en octobre et en novembre, à l’ouest, à l’est et au sud de l’Afrique. En bout de périple, ce trophée est revenu en Angola, prêt pour le coup d’envoi du tournoi. Et avec des températures avoisinant les 28 °C en janvier, le climat sera sans doute aussi chaud que les matches de football.
Le chemin vers la gloire internationale
La plupart des grands clubs européens ont aujourd’hui au moins un représentant africain dans leurs rangs. On rappellera aussi que cinq joueurs de la sélection nationale de la Côte d’Ivoire jouaient en demi-finale de la Ligue des Champions la saison dernière. Ces chiffres montrent à quel point ce sport s’est développé en Afrique durant la dernière décennie. Des footballeurs comme le capitaine ivoirien Didier Drogba, le Camerounais Samuel Eto’o, Michael Essien de Chelsea originaire du Ghana et l’Ivoirien Yaya Touré, qui joue pour Barcelone, ont montré que le chemin menant à la gloire internationale était accessible aux jeunes sportifs originaires de tous ces pays.
En 1989, en Angleterre, on ne recensait que quatre joueurs africains dans la plus haute division. Durant les vingt années qui ont suivi, ce nombre est monté à 44, principalement grâce à la présence d’académies et de larges réseaux d’associations de mouvements de jeunesse. Résultat : près de 65 % des joueurs engagés dans la Coupe d’Afrique des Nations sont employés par des clubs européens.
Lors de la Coupe du Monde de 1990, le succès du Cameroun, qui s’est hissé jusqu’en quart de finales se faisant ensuite éliminer par l’Angleterre, a sans aucun doute contribué à montrer l’exemple aux futures générations. Les Lions Indomptables gardent une aura inégalée dans le monde du football africain, ayant remporté à quatre reprises la Coupe des Nations – un palmarès que seuls les Égyptiens, tenants actuels du titre, surpassent.
« Les équipes africaines ne cessent de s’améliorer depuis un bon bout de temps, mais 2010 sera leur vraie chance de montrer à quel point le football a pris une nouvelle vigueur sur le continent », confie Clive Barker, qui a entraîné l’Afrique du Sud, les menant à leur unique triomphe en Coupe des Nations en 1996.
Le plus grand événement sportif du monde
En vue de la Coupe du Monde imminente, le pays de Barker s’apprête à recevoir quelque trois millions de visiteurs venus du monde entier. Malgré des rapports faisant état du retard pris par l’Afrique du Sud sur la réalisation des travaux, dix stades dans neuf villes sont presque terminés afin d’accueillir la compétition et ses 31 équipes nationales qualifiées plus celle du pays organisateur. On s’attend à ce que ces quatre semaines de grande effervescence génèrent aux alentours de 4 Md $ au profit de l’économie locale, avec des milliers d’emplois à la clé.
« Je crois que cette édition a le potentiel d’être la plus grande Coupe du Monde de tous les temps », dit Barker. « Vous pouvez apprécier l’immense travail qui a été réalisé dans la constructions de stades de toute première catégorie, un investissement qui aidera le football [africain] à s’élever à l’échelon supérieur dans le futur. Nous avons connu de grands succès avec les Coupes du Monde de rugby et de cricket, je ne vois donc pas pourquoi les gens pourraient avoir des doutes sur notre capacité à terminer les travaux dans les délais. »
Le Brésil, déjà cinq fois champion, partira favori. C’est en effet le seul pays à avoir remporté le trophée tant convoité hors de son continent. Mais il y a fort à parier que les gagnants pourraient venir d’un pays d’Afrique, en particulier grâce au soutien dont ils bénéficieront en étant chez eux.
Il n’est pas seulement question de perdre ou de gagner, mais bien de porter le plus grand événement de la planète sur le devant de la scène, un sentiment de fierté qui suffit à combler tous les Africains.
« Être le premier pays d’Afrique hôte de la Coupe du Monde est une superbe opportunité. Cela a demandé beaucoup d’efforts… mais bientôt ce sera une réalité », dit le footballeur sud africain Nasief Morris, résumant ainsi les sentiments et aspirations de tous les passionnés de football africains.
Afrika geeft de aftrap
Terwijl Afrika zich dit jaar voorbereidt als gastland voor twee reusachtige voetbalevenementen gaat lokale voetbalfan Ed Aaron na waarom elke Afrikaan met recht en reden trots mag zijn
Het grootste sportevenement op de planeet is dit jaar voor het eerst te gast in Afrika, en Ivoorkust en Ghana zijn bij de teams die getipt worden als favoriet. Vooraleer in juni de aftrap van de Wereldbeker in Zuid-Afrika wordt gegeven, strijden de 16 beste Afrikaanse nationale teams deze maand voor de African Nations Cup in Angola. De aftrap van wat één van de zwaarste toernooien van het internationale voetbal is, wordt op 10 januari gegeven.
Sinds het einde van de burgeroorlog in 2002 heeft het olierijke Angola, een voormalige Portugese kolonie, zich snel ontwikkeld met een investering van $1 miljard (€910 miljoen) door de regering. Bouwvakkers in de gaststeden Luanda, Benguela, Cabinda en Lubango hebben de stadions en luchthavens net op tijd voor de Cup afgekregen, het grootste toeristisch evenement dat in Angola staat te gebeuren sinds de onafhankelijkheid 33 jaar geleden.
Afrika is goed vertegenwoordigd bij de Europese teams – spelers zoals de Ivoriaan Didier Drogba (Chelsea) en de Kameroener Samuel Eto’o (Inter Milaan). In 20 jaar is het aantal Afrikaanse spelers in de Engelse eerste klasse van 4 naar 44 verhoogd. Teams zoals Kameroen hebben mee de weg vrijgemaakt voor toekomstige generaties, en haalde tijdens de Wereldbeker van 1990 de kwartfinale.
De Wereldbeker van dit jaar verwacht drie miljoen bezoekers over 10 stadions in negen steden. Er wordt verwacht dat het vier weken durende spektakel $4 miljard euro voor de economie zal opbrengen.